Fin août 1980, à la demande de Michel Jantzen (architecte en chef des Monuments historiques), Jean Mauret rédige un devis pour la restauration de 15 vitraux de l'église Saint-Pierre et Saint-Paul de Souvigny ainsi que pour la création d'une verrière dans la baie d'axe (0), garnie alors d’un vitrail peint du XIXe siècle dont la peinture se dégrade.
Au mois de novembre suivant, Michel Jantzen informe Jean Mauret qu'il a obtenu l'accord du curé de Souvigny pour une création dans la baie d'axe. Il lui demande de lui faire des propositions de maquettes pour cette baie, ainsi que pour celle placée sur le mur sud du bras sud du transept. Il souhaite pour cette deuxième baie un vitrail se rapprochant de celui de la baie du mur ouest de ce même croisillon (un pastiche). Il est convenu en décembre que la réalisation du vitrail du transept et la restauration des vitraux de l'église seront financées par l’État et la commune. Le vitrail d'axe (création) est quant à lui payé par la paroisse de Souvigny (comme l'indique le destinataire de la facture et l'inscription sur la verrière).
Les travaux de restauration (ils concernent des vitraux du 15e siècle pour la plupart) sont effectués de mars 1981 à octobre 1982. Alors qu'il était prévu d'intervenir sur 15 baies, seules 11 ont finalement été restaurées (sur les quatre autres, on procède seulement à quelques repiquages).
En octobre 1981, François Enaud (inspecteur général des Monuments historiques) adresse un courrier à Jean-Louis Aurat (inspecteur principal des Monuments historiques) et à Michel Jantzen dans lequel il accuse réception des cinq maquettes proposées par Jean Mauret pour la baie d'axe de l’église de Souvigny. Il précise qu'il est d'accord avec eux pour retenir la maquette n° 5 "la plus claire, la plus calme, la plus traditionnelle par sa bordure suggérée. Cependant la maquette n° 2 plus franchement contemporaine et la n° 3 insistant sur une dominante bleuté ne sont pas sans mérite».
Michel Jantzen passe à l'atelier début juin 1982 pour "voir le vitrail de Souvigny" et en septembre suivant, une facture pour la création du vitrail d'axe est adressée au curé par Jean Mauret.