En 1897, la Société civile par actions du canton d'Orléans acquiert différentes parcelles (n° 4533 à 4541 et 4549, cadastre 1823) qu'elle revend à Pochon en 1905, qui procède l'année suivante au lotissement de la propriété. Les terrains sont ainsi vendus par lots entre 1906 et 1912 et bâtis durant le 1er quart du 20e siècle. Parmi les acquéreurs figure la Compagnie de l'établissement thermal de Vichy qui y installe ses bureaux et un dépôt en 1912 (aujourd'hui immeuble de rapport). Par ailleurs, deux maisons portent la signature des maîtres d'oeuvre en façade. La maison n° 100 rue de Coulmiers a été construite par l'architecte J. Goron et l'entrepreneur D. Gasnier, la maison n° 106 a été bâtie par l'architecte C. Levasseur et l'entrepreneur J. Burget. Au début du 21e siècle, un immeuble est construit au n° 52 rue des Murlins.
Lotissement Pochon
Dossier IA45003068 inclus dans Quartier Dunois réalisé en 2010Fiche
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Orthophotographie.
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Parties constituantes
- maison
- immeuble
- jardin
- cour
Œuvres contenues
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Entrepôt commercial de la Cie Fre de Vichy, actuellement immeuble de rapport (98 rue de Coulmiers)
Orléans, 98 rue de Coulmiers
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Maison (100 rue de Coulmiers)
Orléans, 100 rue de Coulmiers
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Maison (106 rue de Coulmiers)
Orléans, 106 rue de Coulmiers
Sommaire
Appellations | Pochon |
Parties constituantes non étudiées | maison, immeuble, jardin, cour |
Dénominations | lotissement |
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Plan de situation.
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Orthophotographie.
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Plan cadastral, 2008.
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Vue générale.
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Immeuble, 96 rue de Coulmiers.
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Détail d'une baie et du garde-corps, 96 rue de Coulmiers.
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Ancien dépôt de la Compagnie de l'établissement thermal de Vichy, 98 rue de Coulmiers.
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Maison, 100 rue de Coulmiers.
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Maison, 102 rue de Coulmiers.
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Maison, 104 rue de Coulmiers.
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Maison, 106 rue de Coulmiers.
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Maison, 110 rue de Coulmiers.
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Maison, 114 rue de Coulmiers.
Aire d'étude et canton | Commune d'Orléans |
Adresse | Commune : Orléans Lieu-dit : quartier Dunois Adresse : pairs de 92 à 114 rue de, Coulmiers , 52 rue des Murlins Cadastre : 2008 AV 358, 359, 361 à 368, 527, 613 |
Période(s) | Principale :
1er quart 20e siècle
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Dates | 1906,
daté par source
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Auteur(s) | Auteur :
Goron J.
architecte
signature
Auteur : Gasnier D. entrepreneur signature Auteur : Levasseur C. architecte signature Auteur : Burget Julien
Burget Julien
entrepreneur de maçonnerie
attribution par source
Entrepreneur de maçonnerie et béton armé. Cliquer pour effectuer une recherche sur cette personne. |
Le lotissement Pochon est situé en bordure de la rue de Coulmiers et de la rue des Murlins, et comprend 13 lots bâtis de maisons, d'un immeuble (n° 106 rue de Coulmiers) et d'un ancien entrepôt commercial (n° 98 rue de Coulmiers). Des jardins ou des cours sont aménagées en fond de parcelle. On distingue deux parties dans le lotissement qui se différencient par le parcellaire et le type de bâti. Côté ouest, le découpage s'est opéré de manière irrégulière et les terrains accueillent les édifices les plus importants du lotissement : une maison à deux unités d'habitation juxtaposées dont l'une avec boutique (n° 92-94), un immeuble à deux étages carrés et l'ancien établissement thermal de Vichy. Ces édifices sont construits en moellon apparent ou enduit, en brique, et sont couverts de toits en ardoise à deux pans ou à longs pans brisés, percé aux n° 92-94 de lucarnes à fronton en bois. La partie est du lotissement présente en revanche un parcellaire régulier composé de lanières d'environ 6 à 7 m de large (n° 100 à 114 rue de Coulmiers). Les maisons à deux travées, à un ou deux étages carrés, sont implantées à l'alignement ou en retrait, en mitoyenneté partielle ou totale. Deux d'entre elles disposent ainsi d'un passage latéral permettant d'accéder au jardin en fond de parcelle. Les maisons en retrait de la rue possèdent une cour ou un jardin d'agrément (n° 106) côté rue fermés par un portail et un muret surmonté d'une grille métallique. Construites en moellon apparent ou enduit, en brique crue ou silico-calcaire, en meulière (n° 100, 114), elles sont couvertes de toits en ardoise à deux pans ou à longs pans brisés. Si la mise en oeuvre des façades est très variée, plusieurs éléments récurrents confèrent à la partie ouest du lotissement une certaine homogénéité. On remarque deux constructions groupées au n° 100 et 102 qui possèdent une même élévation avec soubassement en pierre couronné d'un bandeau horizontal continu. On remarque également les décors de briques rouge et jaune en « touches de piano » ornant les plates-bandes et les bandeaux (n° 106, 108 et 114), les bandeaux de briques disposées verticalement en alternance (n° 108, 114), les dents d'engrenage soulignant les bandeaux (n° 108, 110, 114), les toitures débordantes (n° 104, 106, 108, 110, 114). On signalera enfin la présence d'un même type de garde-corps au n° 96 et 114, dont le motif est particulièrement diffusé à Orléans au début du 20e siècle.
Murs | brique
brique silico-calcaire métal enduit moellon |
Toit | ardoise |
Étages | sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, 2 étages carrés, 3 étages carrés, étage de comble |
Couvertures | toit à longs pans brisés toit à deux pans |
Statut de la propriété | propriété privée
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Références documentaires
Documents d'archives-
Archives municipales et communautaires d'Orléans ; série 1 G, GF 70. Cadastre et Impôts directs. État parcellaire, section F. 1823-1969.